Va chercher !

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Je ne me souviens plus très bien de ce qui me permis d'atteindre la plage. Je me rappelait vaguement avoir traverser l'établissement d'une traite. Je replaçait une mèche folle derrière ma tête. Je retirait mon bandage, laissant a l'air libre de grandes griffures "Loveless". étrangement, les griffures profondes recommencèrent a saigner abondamment. A moins que ce ne soit mon esprit qui faisait des siennes. J'avais l'impression que mon corps devenait brulant. Ma mâchoire se resserra et je sentit une rage nouvelle me consumer. Une rage nullement égaler jusqu'à présent. Mon échine frissonna et craqua, me brulant de l'intérieur. Je me sentit me courber. Mes crocs poussaient lentement, mes yeux s'injectaient de noir lentement. Comme dévoré lentement. Je plissait le nez, cette transformation me faisait souffrir le martyr. Je ne comprenais pas. Puis au fur et a mesure que lentement la souffrance devenait bien plus grande, je me senti aussi apaiser. Mes doigts s'enfoncèrent dans le sable alors qu'ils se recouvraient de poils d'un noir de jais incroyable. Des griffes sortaient lentement de mes doigts, brulant ma peau et ems nerfs. J'hurlais sans m'en rendre vraiment compte. Puis enfin, ma transformation s'acheva, avec tout le bien-être qu'il est possible après avoir souffert autant. Je n'était plus capable de parler. Je n'arrivais plus a regagner ma forme d'humains. Je ne savais même plus a quoi je ressemblait sous ma forme d'humains. Et enfin, tous cela me parut secondaire. Je m'en fichait. Je me fichait de tout. Je m'allongeait alors. Et sombrait peu a peu dans le noir complet. Enfin du repos.

Sujet: Re: Va chercher ! Lun 8 Sep 2008 - 19:34

Anya se réjouissait de voir Kyo, après tant de temps passé sans le voir. Même s'il ne partageait pas ses sentiments, elle était heureuse de le savoir près d'elle. Elle était passée par les bois, et avait longé la ville par le bord de mer. Elle avait reperé de très loin un masse sombre étendue au bord de l'eau. Elle était inquiète. Elle observait souvent Kyo pendant sa transformation, juste avant la sienne, et reconnaîtrait sa silhouette entre mille. Comment se faisait-il qu'il soit transformé en plein midi? Elle accélera le pas, pressée par un funèbre pressentiment. Elle arriva devant le loup, et le désespoir la frappa d'un coup. Elle faillit crier, mais se retint à temps. Elle ne voulait pas que des gens de la ville le voit ainsi. Ils paniqueraient, surtout qu'il n'y avait pas de loup par ici. Elle s'agenouilla devant lui, en lançant des Pourquoi? Pourquoi? Puis, elle se persuada que tout était de la faute à Cheyanne. Si elle ne l'avait pas quitté,ou du moins, moins brutalement, il ne serait pas mort. Elle pourrait encore le regarder vivre, le voir se transformer. Même la rage dans ses yeux qui lui faisait peur lui manquait. Il fallait qu'elle le cache et qu'elle aille chercher les autres. Tous, sauf Cheyanne. Pas la peine de la mêler à ceci, elle n'en avait rien à faire de toute façon, cette garce égoïste. D'une force insoupçonnée, celle du désespoir, sans doute, elle le traîna jusqu'à un buisson tout proche et courut vers la pension pour annoncer la nouvelle.