Amour (peut choquer les âmes sensible, interdit aux -16ans)

Son idée première avait été de l’emmener dans sa chambre, mais ils étaient si excités qu’Anya ouvrit la porte de l’infirmerie qui n’était jamais fermée et qui n’était jamais utilisée. En fait, c’était l’ancienne infirmerie. C’était maintenant une salle désaffectée et vide. Elle ferma à clé derrière eux, et Anya se précipita sur lui.

Elle l’embrassa à pleine bouche, l’attirant vers le mur derrière elle. Elle se laissa glisser doucement, défit le pantalon du jeune homme. Elle le fit doucement, pour exciter ses sens. L’idée de la violence qui en ressortirait par la suite l’excitait. Elle remonta, aidée par les mains puissantes d’Anis qui n’en pouvait plus. Il lui plaqua les bras contre le mur et s’empara de la bouche de la jeune femme.

Anya était très souple. D’un mouvement de hanche, elle noua ses jambes sur les reins de son homme. De surprise, il lâcha les mains de la jeune femme qu’elle accrocha immédiatement sur sa nuque. Sans pour autant laisser ses lèvres. Ce faisant, ils s’étaient éloignés un peu du mur, et Anis la plaqua violemment dessus. Il lui fit lâcher les bras, et prit à pleine main les deux pan du chemisier d’Anya et l’ouvrit en faisant sauter tous les boutons. Anya ne portait pas de soutien gorge, qu’elle trouvait inconfortable, mais des corsets qui retenaient sa généreuse poitrine. Elle n’avait pas mit celui là dans l’idée d’exciter quelqu’un. Mais c’était son plus joli. Il était lacé sur l’avant, faisait ressortir ses seins blancs. Il subit le même sort que le chemisier.

Elle avait maintenant la poitrine nue. Anis enfoui son visage dedans, faisant gémir Anya qui sentit une force dans les reins et la fit s’arc bouter pour qu’il continue. Il lui embrassait les seins avec une telle ardeur qu’elle n’en pouvait plus. Elle reprit sa bouche avec la sienne, les mains d’Anis sur ses fesses pour ne pas qu’elle tombe.

Ce jour là, Anya avait mis une jupe. Dans la position où elle était, impossible de l’enlever, et elle n’avait aucune envie de descendre. Aniliss ne se préoccupait de toute façon pas de ses vêtements et la violence avec laquelle il la déshabillait redoublait son ardeur. Elle ne tenait que par son dos sur le mur et ses jambes autour d’Anis. Il saisit soudain le bas de sa jupe et le déchira jusqu’en haut, tout en caressant ses jambes avec ses bras. La jupe tomba par terre. Anya était pratiquement nue, et ce ne fut qu’une affaire de temps.

Il arracha le dernier vêtement qui restait à Anya avec les dents. Anya sentait l’envie d’Aniliss contre son ventre. Elle laissa glisser une jambe, emportant avec elle un côté du caleçon du jeune homme. Elle la fit remonter, toujours en caressant les jambes du chat (là, c’est pervers…) et fit descendre l’autre jambe afin de le débarrasser de ce vêtement inutile. Cette caresse excita encore plus Anis qui la prit avec violence contre le mur. Ils s’aimèrent comme Anya l’avait voulu. C’était sa première fois, mais qui s’en souciaient ? Certainement pas elle. Elle ne sentit même pas la douleur. Elle était absorbée par l’odeur animale de son homme. Enfin, il se lâcha en elle. Il allait se retirer, quand elle lui arracha violemment le t-shirt de ses dents, ce qui fit sourire le jeune homme. Elle n'avait pas changé de position, les jambes toujours accrochées à lui.

- Encore?

Pour toute réponse, elle recommença à l'embrasser avec fougue et il comprit.

(HJ: si tu veux décrire la suite, libre à toi XD je te laisse le soin de continuer hihiXD)

(HJ : Alors là tu m'époustoufle XD j'ai mis du temps à pondre un truc correct...)

Aniliss avait totalement perdu le contrôle de la situation. Dès l'instant où Anya lui avait chuchoté son envie à l'oreille, juste après l'enterrement, le croque-mort s'était laissé emporter par son désir fou de prendre la jeune femme. Les préliminaires s'étaient faites avec sauvagerie et l'acte lui-même n'avait pas été moins violent. Mais cela avait été jouissif, et même encore plus. Leur esprit libéré, ils avaient laissé libre cours à leurs pulsions sexuelles sans en rougir si ce n'est de plaisir. Pour Aniliss cet acte n'était pas inconnu, ainsi il avait pu donner le maximum de plaisir à Anya qui ne pouvait retenir ses cris, ce qui excitait toujours plus son partenaire. Quand ils eurent finalement terminé, la jeune femme, inépuisable, fit comprendre à Anis qu'elle en voulait encore.

Ils reprirent les caresses, les griffures, les baisers fougueux. Tout avait gardé sa bestialité, mais le chat décida d'allonger la jeune femme sur l'un des lits poussiéreux. Il colla son corps nu contre la mexicaine, l'embrassa dans le cou puis descendit un peu pour lécher ses seins ronds sans oublier le téton, puis descendit encore plus bas, faisant glisser au passage sa langue sur le ventre d'Anya pour finalement glisser sa tête entre ses cuisses. La jeune femme poussa un cri à la fois de surprise et de plaisir. Elle ne s'attendait apparemment pas à cela mais comme elle semblait apprécier, Anis ne s'arrêta pas. Il jouait habilement avec sa langue et ses lèvres tout en tenant fermement les cuisses de sa partenaire dont la respiration était devenue haletante, entrecoupée de gémissements toujours plus forts.
Après quelques minutes, le croque-mort remonta la tête et pénétra Anya sans ménagement, effectuant des va-et-vient puissants, violents, jubilatoires. L'acte dura ainsi pendant de longues minutes. Les deux amants souhaitaient que cela ne s'arrête jamais mais après s'être libéré pour la deuxième fois, Anis s'écroula sur Anya, épuisé. Ils avaient tous les deux une respirations fortes et saccadées et mirent un long moment avant de calmer les battements de leur cœur. Le jeune homme roula agilement sur le côté pour ne pas écraser plus longtemps son aimée et il la prit dans ses bras. Leurs corps étaient brûlants et couverts de sueur qui collait leurs cheveux sur leur visage. Mais qu'importe, ils étaient heureux, serrés l'un contre l'autre. Le chat s'endormit assez rapidement sans relâcher son étreinte.

Anya avait adoré ces deux étreintes. Elle était heureuse. Elle se sentait prête à recommencer dès que possible, mais elle se dit qu'il valait mieux être raisonnable. Elle se leva et appela Anilss. Aucue réponse. Elle le regarda et vit qu'il était en train de dormir. Elle lui caressa doucement les cheveux collés de sueur. Elle sourit. Il était encore plus beau que d'habitude. Elle promena doucement ses doigts sur son corps et éclata de rire en le voyant réagir cela réveilla Anis. Elle lui sourit. Il était temps maintenant de parler de choses sérieuses. Elle lui dit de se rendormir. Il se rallongea, elle contre lui. Il s'endormit rapidement. Elle se releva, et alla chercher la veste d'Aniliss. Elle voulait en avoir le coeur net. Elle chercha dans les poches intérieurs, mais ne mis pas longtemps à trouver ce qu'elle cherchait. Elle retint un cri d'effroi en voyant que c'était un flingue. Elle se retourna, son regard passant du jeunen homme à l'objet en quelques secondes, elle se décida. Elle remit le flingue dans la veste et retourna s'allonger vers lui. Elle le regarda encore un instant.

- Aniliss! Aniliss!! Réveilleuh toi!!

Elle lui susurrait ces mots à l'oreille. Il finit par se réveiller.

- Dit, tu ne crois pas qu'il serait temps de regagner une de nos chambre? Je pencherais pour la mienne, vu que je n'ai plus rien à me mettre.

Elle ramassa ses affaires déchiquetées et les lui montra.

- Je fais comment, maintenant? Je peux t'emprunter ta veste?

Elle se pencha pour la ramasser, sans tenir compte de la réponse du chat, attendant sa réaction. Elle avait peur, mais ne le laissa pas paraître.

Aniliss dormait d'un sommeil profond, contrairement à d'habitude. Il avait gardé son bandeau, chose qu'il refusait catégoriquement d'enlever en présence d'une autre personne. Anya eut bien du mal à le réveiller et c'est bien le rire de la jeune fille - et non ses caresses - qui tira le chat de ses rêves. Il était plutôt pâteux et quand sa belle lui dit de se rendormir il ne se fit pas prier et replongea instantanément dans sa léthargie. Durant ce court laps de temps, il n'avait sentit ni les douces caresses, ni les réactions douteuses de son propre corps. Seul le parfum sauvage d'Anya lui emplissait l'esprit.

Après quelques minutes, Anis fut à nouveau tiré du sommeil par une Anya plus insistante et pressante. Elle lui intimait doucement à l'oreille de se réveiller, ce qu'il fit plus aisément que la première fois. Il se redressa, secoua un peu la tête, passa sa main dans sa tignasse pour y mettre un semblant d'ordre et sourit à sa belle. Oui, "belle" était vraiment le mot. En plus de cela elle était toujours nue et se déplaçait ainsi sans pudeur devant le croque mort. Mais en effet, si elle était toujours dénudée c'était bien parce qu'Aniliss avait déchiqueté ses vêtements. Elle demanda si elle pouvait prendre sa veste, et se pencha pour la ramasser. Elle eut à peine le temps de l'effleurer.
Anis avait bondit du lit en moins d'une seconde et avait usé de son côté félin pour se déplacer agilement et si rapidement qu'il avait déjà attrapé sa veste avant qu'Anya ne puisse y poser un doigt.

- J'ai un tas de bordel dans mes poches, ça alourdit trop la veste. Et puis même les mecs ont leur petit secrets, tu sais? Il lui fit un clin d'œil et lui tendit son t-shirt. Met plutôt ça, tu seras plus à l'aise.

Il avait dit tout ça sur un ton normal, un poil rieur. Pas une seconde il ne montra que ses tripes s'étaient retournées à l'idée qu'Anya découvre qui il était vraiment. Il enfila son caleçon et son pantalon et jeta sa veste sur son épaule, perdant un paquet de clope au passage qu'il ramassa en grognant. Puis il attrapa la jeune femme par la taille.

- On y va? demanda-t-il en souriant.

Anya attrapa le t-shirt. Elle ne le mit pas tout de suite, restant figée, le regardant fixement. Elle réfléchissait ou du moins essayait. Elle avait la tête qui tournait. Elle en savait trop ou pas assez, désormais. Il fallait qu'elle se renseigne. Elle mit le t-shirt. Elle profita du moment qu'il prit pour ramasser son paquet de clope pour respirer profondément. Elle se décida. Il se releva, l'attrapa par la taille et lui dit en souriant:

- On y va?

Elle le regarda, ses yeux en disaient long. Il n'avai pas l'air de soupçonner Anya d'avoir découvert son secret. Elle prit son courage à deux main, se dégagea et se planta face à lui:

- Non.

Il la regarda, ébahi. Elle répéta:

- Non, pas tout de suite. Je veux d'abord savoir quelque chose.

Il lui sourit, d'un air confiant. Il ne semblait pas s'attendre à la question qui allait suivre.

- Pourquoi es-tu armé?

Elle vit son visage changer du tout au tout, toutes les expressions y passaient. Elle eut soudain peur et regretta presque sa question. Elle était redevenue la jeune femme vulnérable.

Aniliss avait essayé de détendre l'atmosphère, de dissuader Anya d'être trop curieuse. Mais c'était fichu. Elle savait maintenant. Comment? Peut-être avait-elle fouillé dans les affaires du chat pendant qu'il dormait. Qu'allait-il faire maintenant? Inventer un nouveau mensonge? Faire taire définitivement la jeune fille? Il n'arrivait pas à s'y résoudre. Il s'était ramolli, c'est sûr. Si seulement son collègue avait été là, il aurait été plus motivé à caler une balle dans le crâne d'Anya.
Cette dernière semblait d'ailleurs regretter d'avoir demandé à Anis pourquoi il était armé. Il avait donc l'avantage pour la faire chanter en la terrifiant. Mais une autre partie de lui hurlait de la rassurer, d'inventer un nouveau mensonge pour l'embobiner.

- Tu l'as vu pendant que je dormais? demanda-t-il finalement.

Elle opina, honteuse, terrifiée.

- Avant d'arriver ici j'ai pas mal vadrouillé d'un bout à l'autre du pays. Mon côté félin ne me donne hélas pas assez de force pour me battre sans me blesser. Je suis rapide, agile mais faible. Il me fallait quelque chose pour me défendre dans ce monde de fous. Ecoute, pas mal de gens mal intentionnés ont découvert mon secret et en ont après moi. J'ai pu les semer et me cacher ici mais il fallait bien que je réduise leurs effectifs pour avoir un peu la paix. Anya, je n'ai pas fait qu'égorger des rongeurs pour me nourrir la nuit, j'ai aussi tué des êtres humains!!

La jeune femme écoutait attentivement. Ou alors elle était simplement figée par le fait d'avoir un assassin devant elle. D'aimer un meurtrier.

- Je garde mon magnum où que j'aille. Imagine qu'ils me retrouvent ici et s'en prennent aux autres? Enfin bref... Je voulais te cacher ça pour ne pas t'inquiéter mais au fond c'est peut-être mieux de dire la vérité, conclu-t-il en souriant tendrement.

Aucune réaction.

- Je te fais peur? Tu peux me frapper et me fuir, je comprendrais...

Anya était pétrifiée. Elle ne pouvais plus bouger. Elle aimait Aniliss, du moins elle le croyait, mais son histoire semblait louche. Elle nourissait quelques soupçon quand au fait qu'il portait ce flingue uniquement pour se défendre. Son cerveau tournait à mille à l'heure. Elle était amoureuse d'un assassin. Un homme qui en tuait d'autres... Elle savait qu'elle ne pouvait pas aimer quelqu'un comme lui. Mais c'était le cas, et elle ne se le pardonnait pas. Des larmes de rage commencèrent à lui brûler les yeux. Pourquoi tombait-elle toujours amoureuse de mauvais garçons?? Mais pour une fois, il avait l'air de lui rendre son amour, et c'est ce qui fit la différence. Elle ne se sauva pas comme il le suggérait, ne le frappa pas non plus, mais elle fit quelque chose d'inattendu, d'inconscient. Elle se jeta dans ses bras, en larme. Elle entendit un soupir au dessus de ses cheveux. Etait-ce un soupir de soulagement ou d'ennui? Elle fut rassurée quand elle sentit ses lèvres au sommet de son crâne. Oui, elle l'aimait, et celui-ci, elle ferait tout pour ne pas qu'il se suicide à cause d'une fille et d'un peu de noir dans la cervelle. Elle releva la tête. Après quelques essais infructueux, elle réussi à dire:

- Je t'aime... et ça faisait longtemps que je n'avais pas aimé ainsi. Alors, si tu me promet que tu ne te serviras plus de ton arme, je ne dirais rien à Akjin, et je t'aiderais à échapper à ceux qui te poursuivent. Tu es peut-être faible, mais moi je suis rapide et surtout une meute derrière moi. Je t'en prie, promet moi que tu ne sortiras plus cette arme de ta chambre.

Elle avait les yeux suppliant. Elle le voyait, il hésitait. Elle lui prit les mains, et elle attendit, silencieuse.

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