*Barry et Corbian venaient d'arriver devant cette immense portail. Comment avaient-ils pu passer à côté 6 fois avant de se rendre compte que c'était là que commençerait sa peine. Oui sa peine, c'est comme ça qu'il considèrait cet endroit, comme une prison. Ca ne pouvait pas être autre chose: IL ne voulait pas y aller, BARRY ne voulait pas qu'il y aille... Aucune de ses connaissances ne le voulait. Qui voudrait qu'un de ses proches aille en prison ? Son père. Ce C** ! Cet incapable envoit un inconnu (lui) en prison, exactement comme l'aurait fait un juge. Il est impartial et le fait pour le bien de la société... Enfin bref, des conneries quoi... Il n'étais pas censé savoir que c'était lui qui l'y envoyait, mais Barry en avait assez de le voir faire la gueule.*
- Je crois que tu devrais y aller.
*C'était Barry. C'est la première fois que il le voyait avec des yeux rouges sans qu'il ait sniffé quoi que se soit.*
-Surtout, pas de câlins... C'est pour les tapettes.
*La sensibilité masculine. Des conneries aussi. Lui aurait voulu se coucher à ses pieds lui crier "POURQUOI ?! POURQUOI TU ME LAISSES LA !!!!!" ou qui le porte dans ses bras et qu'ils partent en courant... Mais tous ce qui est sortis c'est :*
- Ouè bon bah ... J'y vais. Tu diras au grand c** que pour quelqu'un de mon espèce c'est complètement stupide de me mettre dans un endroit où il fait si froid...
- Il pensait que ça éviterait de te transformer trop rapidement.
- C'est vrai qu'à Londres je mettais plus longtemps...
- Ca va...
- Quand est-ce que je retournes à la maison ?
*Il retournait déjà vers la voiture, laissant son unique valise devant lui. Il le regarda et lui répondit:*
- C'est pas moi qui le décide... C'est tes profs. Donc évites de sécher si tu veux revenir.
Allez, sois sage.
*Deux ordres en une phrase : Corbian espèrait qu'il était conscient qu'il n'allait pas en suivre un seul...
Il s'éloigna avec sa voiture pourrie (la seule qu'ils aient trouvé et qui avait le chauffage).
Il posa sa main sur le portail pour l'ouvrir:*
-AOUCH PUTAIN !!!!!!!
*Sa main le brulait. L'effet de la neige sur sa peau...Son vocabulaire mélodieux fit alors apparaître quelqu'un.*
[Libre]